leurs dépenses avec leurs revenus, et en bien peu de temps ils se trouvent hors d’état de paraître parmi les honnêtes gens sans rougir. Oh ! mon fils, que ce malheureux nombre, qui est sans contredit le plus grand, ne t’épouvante pas ; la conduite que tu as tenue jusqu’ici ne doit pas te faire craindre leur sort. Suis, cher enfant, les sentiers que je me suis fait un devoir de te tracer, continue à faire ton devoir envers Dieu ; sers le de tout ton cœur, et ne crains rien. Il n’abandonnera pas jamais ceux qui le servent avec ardeur. Comme tu l’observes avec tant de justesse : S’il n’abandonne pas les petits oiseaux qui ne sèment pas à plus forte raison n’abandonnera-t-il pas des créatures qui l’aiment et le servent avec fidélité. Il a déjà pourvu à ton nécessaire en nous faisant les dépositaires d’une raisonnable somme destinée à ton besoin ; et ta conduite à l’avenir,