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C. E. CASGRAIN.

m’écris pas souvent. Je sais trop bien que tes occupations y mettent obstacle ; ne t’en détournes jamais pour moi. Rien ne me fait plus de plaisir que de savoir que tu t’acquittes de ton devoir avec fidélité car en remplissant ses obligations, on s’acquitte aussi avec Dieu qui veut qu’il en soit ainsi. Quoique je t’informe que je suis bien mieux, je ne chante pas pour cela victoire. Je suis loin d’être aussi bien que tu parais le croire ; mais je me trouve contente, n’importe dans quelle situation je me trouve..........

« .......... Je n’ai que faire de te dire que je ne t’oublie pas, tu en es persuadé. Tu dois connaître la place que tu occupes dans mon cœur, ta manière d’agir ne peut que la conserver. Je prie Dieu tous les jours que tu continues à t’acquitter envers lui de tous tes devoirs de religion, afin que tu avances en proportion de