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C. E. CASGRAIN.

toujours ta tendre maman.

« 4 novembre. »


Ces lettres, mes chers enfants, suffisent pour vous faire connaître jusqu’à quel point Mme Casgrain aimait et estimait votre père.

Je connaissais donc de vue et de réputation le jeune Casgrain. Je le voyais régulièrement le dimanche aux offices de la cathédrale, et souvent à la basse-messe pendant la semaine. Il était toujours d’une mise très propre, et en quelque sorte recherchée, sans luxe cependant. Comme ses parents pourvoyaient amplement à ses dépenses, lui fournissant cheval et voiture, on était surpris de ne lui voir jamais ni épingles, ni autres bijoux, tels que les jeunes gens en portaient. La première et seule épingle que j’aie vue à sa cravate a été faite avec mes