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C. E. CASGRAIN.

qu’elle était bien attachée à la religion, puisqu’elle a fait un si mauvais pas. Je n’ai pu m’empêcher de frémir lorsque j’ai vu par la Gazette qu’elle était mariée par la main du ministre.

Je me rappelle que tu me disais dans une de tes lettres à laquelle je n’ai pas encore répondu, que tu avais grand besoin de mes avis. Cher fils, de quoi suis-je capable autrement que de t’aider de mes faibles prières. Je t’assure que si Dieu veut les exaucer, les choses iront pour le mieux. Tu n’as pas oublié les entretiens que nous avons eus tous deux ensemble. Tu m’as toujours témoigné assez de respect pour empêcher que je me permette de croire que tu puisses avoir mis mes raisons en oubli. Je suis sûre que les avis sincères et tendres que je t’ai donnés ont été reçus avec attention et reconnaissance. Tes sentiments envers moi m’en ont toujours