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C. E. CASGRAIN.

point fait attendre en vain la veuve, je n’ai point mangé seul mon pain ; mais j’en ai fait part à l’orphelin. L’étranger n’est point demeuré dehors, ma porte a toujours été ouverte au voyageur. »

J’aurai occasion, dans le cours de ce récit, de prouver avec quelle vérité on pouvait lui appliquer ces paroles.

Dans le cours de cette année (1827), M. Panet fit un voyage en Europe, et sur nos pressantes invitations Mme Panet vînt passer avec nous une partie du temps que dura l’absence de son mari, et c’est pendant son séjour à la Rivière-Ouelle, que naquit sa fille Rosalie, dont je fus la marraine, et qui en 1845 devint ma belle-sœur, par son mariage avec mon frère Charles. La mort l’a enlevée après dix mois d’union (20 mars 1846).

Dans le mois d’avril 1828 mourut notre beau-frère M. François Letellier de Saint-