Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/28

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relativement à la prolongation et à la restauration de la vie, dans les animaux, où l’on observe des phénomènes fort analogues (comme nous l’avons déjà dit), un peu différenciés toutefois par l’esprit qui les anime. De cette recherche sur les corps inanimés et sur les végétaux, nous passerons à celle qui a pour objet les animaux, l’homme excepté.

3. Troisième recherche, ayant pour objet la longue ou la courte durée de la vie des animaux, ainsi que les causes, conditions ou circonstances qui peuvent contribuer a l’une on à l’autre.

Or, comme on peut distinguer deux sortes de durée, savoir : celle des corps qui se conservent dans leur identité absolue, et celle des corps qui subsistent par voie de réparation ; la première n’ayant lieu que dans les corps inanimés ; et la dernière, qui a lieu dans les animaux et les végétaux, étant le produit de l’alimentation, on tournera en conséquence ses recherches vers l’alimentation et son méchanisme ; en un