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Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/301

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munique au corps et y pénètre ; car c’est de la qualité (température) seule et non de la substance de ce fluide que nous avons besoin. Cependant il ne faut pas que les pores de la peau soient excessivement rétrécis par ce bain ; car lorsque le froid extérieur les ferme entièrement, loin de rafraîchir l’intérieur du corps, il est un obstacle à ce rafraîchissement, et il y excite une chaleur sensible.

6. On peut, dans les mêmes vues, employer des vessies remplies de décoctions, ou de sucs naturels de substances rafraîchissantes, et appliquées sur la région inférieure du tronc ; par exemple, depuis les côtes jusqu’aux os pubis ; car on peut encore regarder cela comme une sorte de bain, dont l’effet est aussi de faire pénétrer dans l’intérieur du corps, non la liqueur même, mais seulement sa fraîcheur, sa température.

7. Reste un troisième genre de moyens qui se rapporte, non aux qualités du sang, mais à sa substance même ; moyen dont le but est de lui donner plus de con-