Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/359

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tée et mise en exercice par l’action de la chaleur (du calorique), ou de l’esprit qui se trouve dans le voisinage du corps en question.

3. Enfin il n’est pas moins certain que plus la substance du corps est dure et compacte, plus la chaleur nécessaire pour y mettre en exercice la faculté d’assimiler, doit avoir d’intensité ; condition qui manque dans un vieillard, dont la substance est durcie et la chaleur très affoiblie. Il faut donc ou amollir cette substance, ou augmenter l’intensité de cette chaleur. Or, quoique, dans les articles précédens, nous ayons indiqué plusieurs moyens pour prévenir ou diminuer cette extrême dureté, nous ne laisserons pas de traiter ce même sujet dans l’article suivant. Quant aux moyens d’augmenter l’intensité de la chaleur, ils sont tous compris dans un seul précepte fort simple ; mais avant que de l’exposer, nous poserons un second principe non moins nécessaire que le premier.