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Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/384

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dépouille, et se rajeuniroient comme les serpens.

3. Nous croyons pouvoir dire hardiment (et sans crainte d’être qualifiés d’hérétiques catharistes) que les purgations réitérées et devenues familières, contribuent beaucoup plus à la prolongation de la vie, que les exercices du corps et les sueurs fréquentes : c’est une conséquence nécessaire des principes posés dans les articles précédens ; savoir, que les onctions faites sur tout le corps, ainsi que ces enduits qui servent à boucher les pores de la peau, et tous ces moyens

    remède, ou un poison, selon qu’elle est employée par un sage, ou par un fou ; et ce moyen, tout universel qu’il est, on ne doit y recourir qu’en consultant alternativement sa propre expérience et un homme de l’art, plus attaché à cet art qu’à sa fortune ; car je suppose qu’un homme prudent a toujours soin d’avoir, dans le nombre de ses amis, un médecin de profession, de peur de confier sa bourse à des marchands de santé, et sa vie à ses ennemis.