Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/68

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roît sensiblement plus jeune, plus verd et, en quelque manière, plus neuf. Nous sommes persuadés que des maladies amaigrissantes, mais ensuite traitées à fond, et guéries radicalement, ont contribué à prolonger la vie de plusieurs individus.

OBSERVATIONS GÉNÉRALES.

1. La plupart des hommes ont une vue très perçante dans la nuit de leurs notions vagues et phantastiques ; mais le grand jour de l’expérience semble les éblouir et les aveugler. Ils parlent assez de la sécheresse, qu’ils traitent de qualité élémentaire, des causes de dessiccation, et des périodes naturelles des corps ; périodes au-delà desquelles ils se putréfient et se consument. Mais ils ne disent rien du commencement, du progrès et de la fin de la dessiccation et de la consomption, ou ne font sur cet important sujet aucune observation qui soit de quelque prix.

2. La dessiccation, et la consomption qui en est l’effet, envisagées dans leur to-