Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/84

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16. Généralement parlant,les oiseaux sont beaucoup moins grands que les quadrupèdes. En effet, l'aigle, ou le cygne, n’est nullement comparable, pour le volume , au bœuf, ni l’autruche à l’éléphant.

17. Les oiseaux sont très bien couverts, car la plume a plus de chaleur et est plus serrée contre le corps, que la laine, le poil ou les cheveux.

18. Quoique les oiseaux aient plusieurs petits à chaque couvée, cependant ces petits ne se trouvent pas tous ensemble dans la matrice. Mais la femelle pond un à un (successivement et périodiquement) les œufs d’où ils proviennent; ce qui procure au fœtus une nourriture plus abondante. Les oiseaux ne mâchent point ou presque point leurs alimens; quelquefois même on les trouve encore entiers dans leur jabot; cependant quelques-uns brisent les coquilles des noix ou des noisettes, et en tirent l’amande ou la pulpe. On pense communément qu'ils sont d’une constitution fort chaude, et qu’ils ont une grande force digestive.