Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/168

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n’en sont que des conséquences), tels que grandes chaleurs, grandes sécheresses, neiges abondantes, grandes gelées, hivers très doux, étés froids, etc. reviennent ordinairement au bout de trente-cinq ans[1].

  1. Cette supposition ne s’éloigne pas extrêmement de l’observation ; car Toaldlo a prouvé qu’il y a aussi dans l’ordre de succession des météores, une période d’environ huit ans et dix mois, relative à la révolution de l’apogée lunaire : or huit ans et dix mois, multipliés par 4 35 ans et 4 mois, ce qui diffère très peu du nombre supposé par l’auteur. N’y auroit-il pas plutôt une période météorique, relative au cycle lunaire, ou à la révolution des nœuds de la lune, qui est d’environ 19 ans ? Car le soleil et la lune étant probablement les deux causes principales des vents et des grands météores, il doit y avoir des retours de plusieurs espèces, aux époques où le cours de la lune coïncide avec celui du soleil. C’est ce qu’il seroit facile de vérifier, à l’aide des observations multipliées, suivies et assez exactes qui se trouvent consignées dans le journal de Paris et autres ouvrages périodiques.