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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/197

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sur-tout parce que leurs voiles sont proportionnellement plus grandes ; car, si l’on donnoit aux grands vaisseaux des voiles proportionnées à leur masse et à leur capacité, elles seroient alors si grandes, qu’elles deviendraient trop difficiles à manœuvrer.

21. Comme la partie supérieure de chaque voile (ou le faix) laquelle est fixée dans toute sa longueur, à sa vergue respective, est beaucoup plus tendue que sa partie inférieure qui n’est attachée que par ses angles (ses points) le vent doit nécessairement enfler les voiles, et leur faire prendre une forme arrondie, sur-tout vers le bas, où elles sont plus lâches.

22. Or, les basses voiles s’enflent beaucoup plus que les voiles du milieu et les voiles hautes, non-seulement parce que les premières sont à peu près quarrées, tandis que les dernières vont en s’étrécissant très sensiblement par le haut, mais aussi parce que les basses vergues débordent beaucoup plus le vibord du vais-