Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/202

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action une surface plus tendue et plus roide ; ce qui, en le comprimant quelque peu, détermine cette action vers la partie de cette voile sur laquelle il doit le plus agir, et par conséquent en augmente l’effet. Les vents les plus favorables sont ceux qui soufflent suivant les directions du quart de cercle compris entre une ligne perpendiculaire au flanc du vaisseau, et une ligne tirée par la poupe perpendiculairement à la première.

31. La voile inférieure du beaupré (la civadière) n’est presque jamais entièrement inutile ; comme elle profite et du vent qui passe par dessous les autres voiles, et de celui qui glisse le long des flancs du vaisseau, elle n’est jamais entièrement abritée.

32. Dans l’action que le vent exerce sur un vaisseau, il est deux choses à considérer ; savoir : son impulsion et sa direction : ce genre de direction, qui est l’effet de l’action du gouvernail, n’a qu’un rapport assez indirect avec l’objet de la recherche actuelle, et seulement en