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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/212

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nous aussi nous allons nous occuper d’abord de ces vents inférieurs dont nous venons de parler, et dont l’effet n’égale certainement pas celui des vents supérieurs.

4. Recueillir et ramasser, pour ainsi dire, ces parcelles de vents qui glissent le long des flancs du vaisseau, ou qui passent furtivement sous les voiles, est l’effet et l’office propre de cette voile qui est sur le beaupré (de la civadière), qu’on a en effet le soin de tenir inclinée et fort basse, afin qu’il ne se perde point de vent ; disposition très utile en elle-même, et qui d’ailleurs ne peut nuire aux autres voiles. Au reste, je ne vois pas trop ce qu’on pourroit imaginer de nouveau pour mieux remplir cet objet, à moins peut-être qu’on ne s’avisât d’établir aussi, vers le milieu de la longueur du vaisseau, et près de ses flancs, d’autres voiles semblables, qui seroient comme des espèces d’ailes, des deux côtés également, et à l’arrière ainsi qu’à l’avant, lorsque le vent seroit droit en poupe.