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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/223

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cles, n’ayant eu alors d’autre effet que celui d’affoiblir le mouvement direct et originel.

30. Enfin, nous doublâmes la largeur de toutes les voiles, afin que le vent, étant plus resserré (en passant dans les quatre intervalles qui alors étoient plus étroits), l’impulsion[1] (latérale) qu’il donneroit aux voiles en fût d’autant plus forte. Cette dernière tentative nous réussit tellement, qu’à l’aide d’un vent ou

  1. Le lecteur voit ici que, dans la traduction de la phrase critiquée, j’avois saisi son idée ; car, selon lui, si, dans cette troisième expérience, les ailes tournent plus vite, ce n’est pas parce qu’étant alors plus larges, et présentant au vent une plus grande surface, elles reçoivent une plus forte impulsion (cette impulsion devant, toutes choses égales, être proportionnée à la quantité de vent qui les pousse) ; mais parce que les quatre intervalles perdant tout ce qu’ont gagné les quatre ailes, et étant plus étroits, l’air, en y passant, se trouve plus resserré, les frappe latéralement avec plus de force, et leur donne un plus grand coup de coude. On voit aussi par sa dernière explication pourquoi, dans la première expérience, il avoit