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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/265

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augmente la violence de la flamme, en augmentant sa force expansive, égale et surpasse même par ses effets les vents proprement dits, qui se font sentir dans l’univers, à l’exception de celui qui accompagne la foudre.

7. Or, ce vent ignée[1] produit par la poudre est comprimé dans les petites armes à feu, dans les pièces d’artillerie, dans les mines, dans les machines infernales, et dans ces magasins à poudre qui sautent en l’air. Une grande quantité de poudre qui s’enflammeroit dans un air libre, ne pourroit-elle pas, par la forte commotion qu’elle donneroit à cet air, produire un vent qui dureroit plusieurs heures ? C’est une question qu’on pourroit nous faire ici ; mais l’expérience ne nous a pas encore mis en état d’y faire une réponse satisfaisante.

  1. Il qualifie de vents ignées toutes les explosions, par exemple, celle de la poudre à canon, celle de la poudre fulminante, celle de l’éruption d’un volcan, etc. c’est un jargon qu’il s’est fait, et auquel il faut s’accoutumer.