la condensation des vapeurs, viennent principalement de ce que l’atmosphère se trouve surchargée par l’addition de l’air nouvellement formé de ces vapeurs, et ajouté à l’air préexistant, addition en conséquence de laquelle toute la masse de l’air atmosphérique se dilate, et tend à occuper un plus grand espace.
4. Une très petite quantité d’air nouveau, ajoutée à l’air préexistant, peut occasionner une grande dilatation dans tout le corps de l’atmosphère ; en sorte que cet air nouveau, et résultant de la dissolution des vapeurs, contribue beaucoup plus à exciter le mouvement qu’à augmenter la masse totale ; cette masse d’air en mouvement qui constitue proprement le vent, étant presque entièrement composée de l’air préexistant ; et il ne faut pas croire que ce soit l’air nouveau qui, en donnant l’impulsion à l’air préexistant, et le chassant devant lui, forme ainsi le vent, comme si c’étoient deux corps séparés ; mais la vérité est que ces deux espèces d’air mêlées et