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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/290

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l’orbite solaire (apparente) coupe obliquement l’équateur, d’où il résulte qu’en s’approchant et s’éloignant successivement (du zénith) des différens lieux, il régit les quatre saisons annuelles, et ces saisons seroient encore à peu près les mêmes tous les ans, sans l’altération occasionnée par la combinaison (de l’action de cet astre avec celles) des autres planètes, et principalement (avec celle) de la lune qui décrit une orbite encore plus oblique que celle du soleil, et beaucoup plus excentrique à la terre[1].

  1. Il n’est pas douteux que les causes locales et particulières ont quelque influence sur la température et sur les météores de chaque région terrestre ; mais il est évident qu’elles influent très peu sur les phénomènes de ce genre, occupant de grands espaces, dans le temps, ou dans le lieu. On peut présumer que Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne et leurs satellites ont une influence analogue (quoique plus foible), sur-tout lorsque ces planètes se trouvent toutes du même côté ; mais l’observation n’a encore rien déterminé sur ce point. Ainsi, selon toute apparence, les