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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/338

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Tels furent les hivers de 1709, 1740 et 1770.

26. Bacon observe, d’après la remarque des paysans, que, lorsqu’il y a abondance de graines dans l’épine blanche, et dans la rose canine, on est menacé d’un hiver rigoureux ; car c’est aussi un signe que l’été a été fort humide et peu chaud.

27. Si les grues et les autres oiseaux de passage passent de bonne heure en automne, comme en 1765 et 1766, cela annonce un hiver très froid ; car c’est un signe que l’hiver a déjà pris pied dans les pays septentrionaux[1].

    l’ayant faite moi-même dans les années 1795, 1783, 1788 et 1794, et ne connoissant pas encore celle de Toaldo ; mais si les deux observateurs se trouvent d’accord sur ce point, l’aphorisme n’en a que plus de force et de solidité.

  1. La coupole glaciale de Bernardin de St. Pierre, à mesure qu’elle se forme et s’étend, chasse ces oiseaux vers le midi. S’ils paroissent de bonnė heure dans nos contrées, cette coupole est donc déjà formée, et son bord méridional très avancé