Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/436

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contre la muraille[1]. Toute cette partie de la place qui est plus basse que la terrasse, est couverte à droite et à gauche de tables où mangent les personnes que le Tirsan a invitées, et qui sont servies avec autant d’ordre de décence. Sur la fin du repas, qui, dans les plus grandes solemnités, ne dure jamais plus d’une heure et demie, on chante un hymne, dont les paroles varient au gré du génie de l’auteur qui l’a composé, car ils ont d’excellens poëtes ; mais le sujet de cet hymne est toujours l’éloge d’Adam, de Noé et d’Abraham ; trois personnages, dont les deux premiers peuplèrent le monde, et dont le dernier fut le père des croyans. Cet hymne se termine toujours par des actions de graces rendues à la Divinité pour la naissance du Sauveur ; naissance par laquelle toutes les générations humaines furent bénies. Après le dîner, le Tirsan se retire une seconde fois, et se plaçant dans un endroit désigné, où il

  1. Autre sottise !