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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/7

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de lui procurer ce genre d’ennui ou d’amusement.

1°. Ce rôle de deux hommes de lettres disputant avec chaleur par devant le public, sur un sujet qui le plus souvent n’intéresse que leur susceptible vanité, nous a paru avilissant… ! C’est peut-être à cette indécente conduite qu’ils doivent imputer le rôle subalterne qu’ils jouent depuis tant de siècles, eux qui, au lieu d’être le jouet de la multitude, comme ils l’ont été trop souvent, en devoient être l’œil et le cœur. Et c’est sans doute à une conduite plus noble que doit son élévation l’illustre citoyen qui joue, à nos yeux, avec tant d’aisance et de dignité, le double rôle d’homme de lettres et d’homme d’état, vérifiant, chaque jour, en sa personne, ce mot prophétique du divin Platon : Heureux, mille fois heureux le temps où l’on verra la philosophie gouverner, et le gouvernemeni philosopher !

2°. Pour répondre complètement à M. Deluc, je serois obligé de toucher aux