matin, mais plutôt près des fleuves qu’en mer ; parce que, dans le premier cas, il y a une cause de plus ; savoir : la différence entre les émanations terrestres et les émanations aqueuses.
16. Dans les lieux peu éloignés de mer, les arbres se penchent et se courbent du côté opposé à celui où elle se trouve ; phénomène qui semble devoir être attribué à une sorte d’antipathie pour ces émanations qui viennent de la mer. Cependant un tel effet n’auroit pas lieu dans un calme parfait ; et pour expliquer cette inclinaison, on doit plutôt considérer que les vents marins, à cause de leur humidité et de leur densité, sont, en quelque manière, plus pesans que les vents terrestres.
Les observations qu’on a faites jusqu’ici sur les qualités et l’influence des