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Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/82

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régions, est très ardent ; et c’est en vertu de cette seule cause que ces vents sont accompagnés de pluie. Lorsqu’ils soufflent des lieux où le sol est fort sec et où il se forme peu de vapeurs aqueuses, ils amènent le beau temps ; mais, dans cas-là même, ils sont tantôt purs et frais, tantôt étouffans et chargés de miasmes.

10. Les vents de sud et d’ouest semblent se rapprocher par leurs qualités, ainsi que par leurs directions ; car ils sont l’un et l’autre chauds et humides. Dans la partie opposée, se trouvent les vents de nord et d’est qui, en vertu d’une cause semblable, sont tous deux froids et secs.

11. Les vents de nord et de sud, comme nous le disions plus haut, sont plus fréquens que les vents d’est et d’ouest, parce qu’il y a, et doit y avoir beaucoup d’inégalité, soit pour la quantité, soit pour la force, entre les vapeurs qui se forment dans l’une des deux premières régions, et celles qui se forment dans l’au-