Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/98

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viennent ordinairement des rhumbs d’où soufflent les vents froids et tenant du nord ; par exemple, de l’ouest-nord-ouest (Corus) ; du nord-ouest nord (Thrascias) ; du nord nord-ouest (Circius) ; du nord-est nord (Meses) et de l’est-nord-est (Cæcias)[1]. Aussi les

    un peu méthodique le fait ordinairement) en soutenant que ce demi-fait n’est pas vrai. Car il est faux que les vents soufflant des rhumbs situés entre le sud et le sud-ouest, soient moins pluvieux que ceux des rhumbs situés entre le sud-ouest et l’ouest ; il l’est aussi que ceux qui viennent des rhumbs situés entre le nord-ouest et le nord, le soient plus que ceux qui soufflent des rhumbs situés entre l’ouest et le nord-ouest : deux propositions absurdes qui seroient une conséquence de son principe ; au lien que le nôtre est d’accord avec l’observation.

  1. J’ai eu soin de joindre aux noms français de ces vents, leurs noms latins, les livres que je consulte n’étant pas d’accord ensemble par rapport à ces dénominations, et j’ai eu l’attention de me conformer à la nomenclature d’après laquelle notre auteur a dressé la table placée dans le premier article.