Page:Bacon - Œuvres, tome 15.djvu/252

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
247
OU EXPLIC. DES FABLES.

rentes proportions, combinaisons et situations respectives de ces élémens d’une seule espèce ). Ceux de la troisième classe, qui supposent plusieurs principes, pensent que la diversité des êtres dépend de la proportion, de la combinaison et de l’action réciproque de ces principes de différentes espèces. Enfin ceux de la quatrième classe supposent une infinité, ou du moins un grand nombre de principes, mais doués de qualités spécifiquement (et originellement) différentes. Ces derniers n’ont pas besoin de nouvelles suppositions pour expliquer la diversité des êtres, attendu qu’ils supposent cette diversité dans les principes mêmes, et rompent l’unité de la nature, dès le commencement. La seconde classe est la seule qui nous paroisse représenter Cupidon tel qu’il est, je veux dire nu, et, pour ainsi dire, dans sa nudité native. La première le représente comme couvert d’un voile ; là troisième, comme vêtu d’une tunique de plusieurs couleurs ; et la qua-