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Page:Bacon - Œuvres, tome 15.djvu/288

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OU EXPLIC. DES FABLES.

et plus ténue dans certaines parties que dans d’autres. Enfin, le mouvement du ciel est tel que doit être celui d’un corps très mobile : je veux dire que c’est un mouvement circulaire ; c’est-à-dire, un mouvement sans terme, et tel que le corps circulant n’a, en quelque manière, d’autre terme que lui-même : au lieu que tout corps qui, dans son mouvement, suit une ligne droite, se porte vers un terme comme pour s’y reposer. Ainsi, le ciel, pris en totalité se meut circulairement, et il n’est aucune de ses parties qui n’ait un tel mouvement. Cependant le ciel est susceptible de quelques inégalités, relativement à sa chaleur, à sa lumière et à sa ténuité ; il l’est également de quelques différences par rapport à son mouvement ; différences d’autant plus sensibles et d’autant plus faciles à déterminer, à constater, qu’un tel mode (le mouvement circulaire) excite davantage l’attention de l’observateur, donne plus de prise à l’observation et peut plus aisément être soumis au calcul. Ce mou-