Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/263

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roirs brûlans augmentent l’intensité des chaleurs rayonnantes ; les chaleurs opaques, telles que sont celles des métaux et des pierres, avant qu’ils soient chauffés jusqu’au point de l’incandescence ; ces chaleurs, dis-je, seroient-elles susceptibles d’être augmentées par le moyen de ces miroirs ? ou faut-il croire plutôt que la lumière a ici quelque part ? De même le succin et le jais étant frottés, attirent les pailles : les attireroient-ils encore, si on les chauffait un peu en les approchant du feu ? 3°. La variation de l’expérience peut avoir lieu dans la quantité de matière, et c’est ce qui exige bien des précautions et de petites attentions, ce sujet étant tout environné d’erreurs. Car on croit communément qu’il suffît d’augmenter la quantité de matière, pour augmenter proportionnellement la vertu au prorata. Et ce préjugé, on en fait une supposition, une demande, comme s’il avoit toute la certitude mathématique ; ce qui est pourtant absolument faux. Une balle de plomb d’une livre, qu’on laisse