que corps a son volume et son poids déterminés : l’or a plus de poids et moins de volume que l’argent. Il en est de même de l’eau par rapport au vin. On tire de là cette expérience utile, qui consiste à emplir successivement et exactement de différentes matières, une certaine mesure déterminée et à les peser avec la même exactitude. Par ce moyen, l’on sait combien il y a eu d’argent mêlé avec l’or, ou d’eau mêlée avec le vin, et qui fût précisément l’εὔρηϰα (je l’ai trouvé) d’Archimède[1]. De même les chairs se pu-
- ↑ Le moyen qu’il propose et dont les chymistes font usage est l’inverse de celui d’Archimède. Car, dans l’expérience d’Archimède, on compore trois corps, de même poids et de volumes différens ; au lieu qu’ici ce sont trois corps de
telle est la division de l’abbé Nollot : procédé, effet, explication, application. Il y a pourtant cette différence que la translation est le passage d’une expérience à une autre expérience, soit lumineuse soit fructueuse ; au lieu que l’application est le passage à une expérience simplement utile.