Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/43

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dirons de l’une, en employant le langage de la logique, qu’elle considère les substances dans tonte la variété de leurs accidens ; et de l’autre, qu’elle considère les accidens dans toute la variété des substances. Par exemple, soit l’objet de la recherche, le lion on le chêne ; l’un et l’autre peuvent supporter, pour ainsi dire, une infinité d’accidens. Au contraire, si l’objet de la recherche est la chaleur ou la gravité, ces deux natures peuvent se trouver dans une infinité de substances. Or, toute physique occupe le milieu entre l’histoire naturelle et la métaphysique. La première de ces deux parties, si l’on y fait bien attention, est plus près de l’histoire naturelle ; et la dernière, de la métaphysique. La physique concrète reçoit les mêmes divisions que l’histoire naturelle. Elle peut avoir pour objet, ou les corps célestes, ou les météores, ou le

    lité, une manière d’être, un mode, ou plus généralement tout ce qu’on peut affirmer d’un être, réel ou possible.