Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

commencement de chaque jour, étant la quatrième en rang après celle qui règnoit au commencement du jour précédent ; à cause de ces trois heures que nous avons qualifiées de surnuméraires. En second lieu, nous ne balançons pas non plus à rejeter comme une imagination tout aussi frivole cette doctrine sur les thèmes du ciel, rapportés à des instans précis, avec la distribution des maisons ; toutes choses qui font les délices des Astrologues qui ont fait dans les cieux une sorte de carnaval et l’on ne peut trop s’étonner de voir des hommes distingués, et qui tiennent le premier rang en astrologie, appuyer de telles imaginations sur un fondement si léger. Car, s’il est vrai, disent-ils, et c’est ce qu’atteste l’expérience même, que les solstices, les équinoxes, les nouvelles et pleines lunes et les grandes révolutions de cette espèce, ont une influence très sensible sur les corps naturels, il s’ensuit nécessairement que les différences plus déliées dans la position des étoiles, produisent