Page:Bacon - Œuvres, tome 4.djvu/232

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discorde et l’amitié, d’Empédocle[1] ; la résolution des corps dans la nature in-

    qui facilite encore le mouvement), le feu, en un mot ; et par la terre, le principe inerte, dont les parties tendent à se réunir, et par conséquent rester en repos les unes à l’égard des autres.

  1. C’est encore et sous deux autres noms, l’hypothèse de la force attractive combinée avec la force répulsive. Voyez la balance naturelle, ouvrage où il est dit, et peut-être prouvé, qu’il est impossible d’expliquer, par la seule combinaison de la force attractive et de la force projectile, la variété des phénomènes, et sur-tout la succession perpétuelle et alternative des phénomènes diamétralement opposés ; qu’il faut absolument supposer deux forces, dont les directions soient aussi diamétralement opposées (savoir, l’une agissant de la circonférence au centre ; l’autre du centre à la circonférence), et qui prédominent alternativement ; prédominance alternative qui a pour causes ces deux forces mêmes, dont chacune, lorsque l’effet de son action croît au-delà d’un certain point, diminuant, par cela seul, les conditions nécessaires à cette action, se fait ainsi obstacle à elle-même, favorise l’action de son opposée, et la rend enfin supérieure. C’est ce méchanisme qui conserve l’ordre que nous voyons, et qui empêche