l’esprit, ainsi dirigé, seroit un pas vers le but*4.
Ainsi, nous étions fondés à dire que la découverte des erreurs des temps passés, est un solide motif d’espérance pour animer les travaux philosophiques et provoquer d’utiles découvertes.
À ces puissans motifs s’en joignent d’autres non moins fondés :
Si les hommes ont dû au seul hazard, ou au pur tâtonnement un assez grand nombre de découvertes importantes, n’est-il pas raisonnable d’attendre de recherches plus multipliées, plus suivies, faites à dessein et à la lumière de la vraie méthode, des découvertes encore plus importantes, en plus grand nombre, plus promptement, et presque sur-le-champ ?
Parmi les inventions et les découvertes déjà faites, il en est comme celle de la poudre à canon, de la boussole et de la soie, qui n’étoient pas dans les routes connues, et auxquelles aucune analogie ne conduisoit. Il peut s’en trouver beaucoup d’autres