Page:Bacon - Œuvres, tome 4.djvu/82

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fiance dans les forces naturelles de leur esprit, ou l’ambition et le désir de se distinguer, ont portés à dogmatiser sur la nature comme sur un sujet familier et suffisamment approfondi. Cette vigueur même d’esprit et cette force d’éloquence qui les mettoit en état d’accréditer leurs opinions et de faire secte, ne les rendoit que plus capables d’éteindre dans leurs disciples toute ardeur pour de nouvelles recherches ; et s’ils ont été utiles par les productions de leur propre

    obscurs ou vagues, nous y avons joint quelques notes ou intercalé quelques mots ; additions d’autant plus nécessaires que plusieurs ouvrages annoncés dans la seconde n’ont pas été exécutés. Nous avons aussi un peu élagué cet énorme préambule, moins nécessaire aujourd’hui qu’à l’époque où il parloit. Après s’être jeté dans une longue dissertation sur les reproches ou les objections qu’on peut lui faire et que nous ne lui ferons pas, pour excuser ensuite ces longueurs, il prouve très longuement qu’il a eu raison d’être long ; nous avons cru devoir, en lui épargnant et ce tort et cette excuse, l’abréger ainsi doublement.