Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/116

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certaine substance grasse et huileuse, qui, par sa nature, auroit de l’affinité avec la tiédeur ? ou enfin, viendroit-elle seulement de ce que l’air y est renfermé et disséminé, comme nous l’avons dit dans l’article précédent ? Car il paroît que tout air dont on intercepte la communication avec l’air extérieur, contracte un foible degré de chaleur. Ainsi il faut choisir pour ces observations des corps filandreux, des tissus de lin et non de laine, de plume ou de soie, toutes substances qui sont des excrétions d’animaux. Il n’est pas non plus inutile d’observer que toutes les poudres, qui contiennent très certainement un air disséminé, sont moins froides au tact, que les masses dont elles sont tirées. Nous pensons, par la même raison, que toute espèce d’écume (en qualité de composé qui contient aussi de l’air), est moins froide que la liqueur même où elle s’est formée.

Au 14e. affirmatif,… ce 20-e, négatif.

Celui-ci n’a point de négative ; car nous ne connoissons aucun corps, soit tangi-