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Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/197

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que produisent aussi des mouvemens de plusieurs autres genres (exemples 28 et 31, table III). C’est ce dont on ne pourra douter, pour peu que l’on considère qu’un des principaux moyens pour éteindre le feu, et faire cesser la chaleur, c’est une forte compression, dont l’effet, comme l’on sait, est aussi d’arrêter et de faire cesser le mouvement (exemples 30 et 32, table III) ; et que tout corps, quel qu’il puisse être, est détruit ou sensiblement altéré par toute espèce de feu ou de chaleur très forte et très violente : tous exemples qui montrent que la chaleur produit un mouvement très actif, une violente agitation, une sorte de tumulte dans les parties intimes des corps ; mouvement qui tend insensiblement à la dissolution du composé[1].

  1. Cela est tout simple. La dissolution d’un composé est le résultat de la séparation complète de ses parties. Or, l’effet propre de la chaleur ; ou plutôt de sa cause, est de dilater les corps ; c’est-à-dire, d’écarter leurs parties les unes des