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Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/27

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lui de la parfaite assimilation[1]. Et de même, s’il s’agit du mouvement volontaire, dans les animaux, il faut le prendre depuis les impressions reçues par l’imagination et les efforts continus de l’esprit (d), jusqu’aux mouvemens des muscles, fléchisseurs ou extenseurs, et autres semblables. Il en faut dire autant du mouvement développé de la langue, des lèvres, et des autres instruments de la parole, et décrit jusqu’à l’émission des sons articulés. Car ces sortes de recherches se rapportent aussi aux natures concrètes ou combinées ensemble, et considérées dans cet état d’agrégation ou de composition ; mais alors on les envisage simplement comme des habitudes particudières, spéciales de la nature, non comme ces loix générales et fondamentales qui constituent les formes. Cependant, il faut l’avouer, cette seconde méthode étant

  1. C’est un travail que le grand Haller a entrepris, et dont il a donné les résultats dans sa physiologie.