Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/326

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comète fort basse, et qui, bien que située fort au dessous des cieux, ne laisse pas d’avoir un mouvement circulaire. Quant à ce conte d’Aristote, qui suppose que la comète est liée à quelque astre, et forcée de le suivre, il y a long-temps qu’il n’en est plus question ; non pas seulement parce que la raison qu’il en donne n’est nullement probable, mais bien parce que cette hypothèse est manifestement démentie par l’observation qui a démontré l’irrésularité du mouvement des comètes, lesquelles se meuvent dans toutes sortes de directions.

Un autre exemple d’alliance sur le même sujet, c’est le mouvement de l’air qui, entre les tropiques où les cercles du mouvement diurne sont plus grands, paroît circuler lui-même d’orient en occident[1].

  1. Il s’agit ici du vent alisé, vent qui, entre les tropiques, à l’exception de quelques temps de calmes et d’orages, souffle perpétuellement d’o-