Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/39

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ses accords et ses tons élémentaires ; car l’étude de la nature marche fort bien, lorsque la partie physique, en finissant, vient tomber dans les mathématiques. ne faut pas non plus avoir peur des grands nombres ni des fractions : dans tout prolême qu’on ne peut résoudre qu’à l’aide des nombres, il est aussi aisé de poser ou de concevoir un million qu’une unité ; ou un millionième, qu’un entier.

IX.

Des deux genres d’axiomes ou de principes que nous avons posés ci-dessus, se tire la vraie division des sciences et de la philosophie, en attachant à ceux d’entre les termes reçus qui rendent le moins mal notre pensée, la signification précise que nous y attachons nous-mêmes. En sorte que la recherche des formes, qui sont, quant à leur marche et à leur loi, éternelles et immnables, constitue la métaphysique ; et la recherche tant des causes matérielle et efficiente, que du progrès caché, et de la texture secrète, consti-