Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

que ces plantes, soit entières, soit pulvérisées, ne soient point chaudes au tact ; cependant, lorsqu’on les mâche pendant quelque temps, elles excitent dans la langue et le palais une certaine sensation de chaleur ; elles semblent brûler.

26°. Le fort vinaigre et tous les acides appliqués aux parties du corps dépouillées de l’épiderme, comme aux yeux, à la langue, ou à quelqu’autre partie blessée, et où la peau est enlevée, occasionnent un genre de douleur peu différente de celle qu’exciteroit la chaleur même.

27°. Les froids très âpres occasionnent aussi une certaine sensation assez analogue à celle d’une brûlure.

28°. Et ainsi des autres.

Cette première table, nous l’appelons ordinairement table de l’essence et de la présence.

XII.

En second lieu, il faut présenter à