Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/38

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prit que cette substance, ainsi transformée, avoit acquis un volume cent fois plus grand qu’auparavant[1].

Soit encore la nature en question, le chaud ou le froid, en supposant l’un et l’autre à des degrés trop foibles pour

  1. Le poids d’une pinte d’esprit de vin est au nombre de pouces cubes, qui exprime la capacité de cette pinte, comme la différence entre le poids de l’esprit de vin de la fiole, pesé la première fois ; et le poids de cette liqueur pesée la seconde fois ; ou, ce qui est la même chose, comme le poids de la quantité d’esprit de vin convertie en vapeurs, est au volume de cette dernière quantité d’esprit de vin ; supposée encore dans l’état de liqueur. Actuellement ce dernier volume est au nombre de pouces cubes, qui exprime la capacité de la vessie (égale à deux pintes) ; ou, ce qui est la même chose, au volume de cette même quantité d’esprit de vin réduite en vapeurs, comme l’unité est à x ; le quatrième terme comparé à l’unité, donnera le rapport du volume qu’a acquis cette petite quantité d’esprit de vin réduite en vapeurs, au volume qu’elle avoit dans l’état de liqueur. Mais il manque ici la détermination du degré de chaleur qui a produit l’évaporation.