Cette page n’a pas encore été corrigée
corporation[1]. Or, cette représentation ou substitution, dont nous venons de parler, seroit assez exacte, pour peu que l’on commençât par s’assurer s’il peut y avoir entre ces substances pneumatiques, une hétérogénéité, des différences vraiment spécifiques et égales à celles qu’on observe entre les liquides[2]. Ce point une fois décidé, on pourra, sans inconvénient, substituer, par voie d’analogie, ces simulacres visibles à ces substances aériformes qu’on ne peut observer directement. Au reste, quoique nous ayons
- ↑ En laissant de côté sa défectueuse nomenclature, pour déterminer les idées, leurs rapports et la signification des mots, disons qu’il y a ici trois différences ou modes distincts à considérer ; savoir : des parties ténues ou grossières, adhérentes ou non adhérentes, rapprochées ou dispersées.
- ↑ Ce point a été décidé depuis quelques années par Priestley et ce grand nombre de chymistes qui ont observé dans le plus grand détail les propriétés des diverses substances aériformes ou gas ; tels que gas méphitique, inflammable, nitreux, acide marin, acide spathique, etc.