Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/187

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ble, auquel nous donnons ordinairement le nom d’onguent romain[1]. C’est

  1. Prenez graisse de daim, demi-livre.

    Huile d’amandes douces, deux onces.

    Mettez le tout sur un feu très doux, et remuez avec une petite verge de genévrier, jusqu’à ce que la graisse soit fondue.

    Ajoutez-y ce qui suit :

    Racines de fleurs-de-lys pulvérisées, et roses de damas également pulvérisées, un gros pour le tout.

    Myrrhe dissoute dans l’eau-rose, un demi-gros ;

    Clous de girofles, un scrupule ;

    Civette, quatre grains ;

    Musc, six grains ;

    Huile de macis, une goutte ;

    Autant d’eau-rose qu’il en faudra pour empêcher que l’onguent ne devienne trop épais.

    Après avoir mêlé tous ces ingrédiens, mettez les dans un verre, que vous tiendrez sur de la braise pendant une heure, en remuant fréquemment la composition avec la verge de genèvrier *.

    N. B. Lorsque nous composâmes cet onguent,

*. L’original anglois dit : Let all these be put together in a glass ; and set upon the embers, for the space of an hour ; comment faire entrer une demi-livre de graisse et deux onces d’huile dans un verre à boire (in a glass), et tenir ce verre pendant une heure sur de la braise ?