Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/192

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tie. Le cataplasme seul rendant la partie plus molle, lui donne ainsi plus d’aptitude pour recevoir l’humeur qui s’y rend, et pour obéir à son action. La fomentation seule, si elle étoit très foible, et n’étoit point aidée par ce cataplasme qui ouvre d’abord le passage, ne tireroit que fort peu ; si elle étoit très forte, son effet ne seroit pas seulement de tirer de la partie au dehors, mais encore des autres parties à celle-là[1]. L’emplâtre seul fixeroit dans la partie l’humeur qui s’y trouveroit déjà, et il auroit le double inconvénient d’exaspérer cette humeur[2],

  1. Et comme alors la quantité d’humeur que la fomentation tireroit des autres parties à celle-là, seroit plus grande que celle qu’elle pourroit tirer de cette partie au dehors, cette partie resteroit engorgée ; elle le seroit même plus qu’avant l’application du remède.
  2. Il exaspéreroit l’humeur déjà rendue à la partie ; parce que toute humeur qui cesse d’être en mouvement, acquiert une qualité alkaline et irritante. Il empécheroit la partie de tirer de nouvelle humeur, parce qu’étant astringent, il con-