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Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/250

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cette relation, qu’un médecin, un peu charlatan, qui, par des airs mystérieux, tâchoit de faire valoir les secrets de l’art, recommandoit pour le rhume, de se promener continuellement dans une allée semée de camomille, faisant entendre couvertement qu’il falloit mettre de la camomille dans ses pantoufles. C’est en vertu de cette même relation, que des pigeons récemment ouverts et encore saignans, étant appliqués à la plante des pieds, guérissent le mal de tête ; et que les narcotiques appliqués à la même partie, provoquent le sommeil.

97. Il paroît que cette même sympathie qui existe entre les plantes des pieds et la tête, a lieu également entre les mains (sur-tout les carpes) et le cœur, puisque le pouls indique très sensiblement les affections et les maladies du cœur ou des esprits. On s’est également assuré par l’expérience que le suc de giroflée, de rose-campian, d’ail, ou d’autres plantes analogues, appliqué aux carpes des mains, et renouvelé de temps