des, dont les tons soient à cet intervalle de l’octave, ce qui ne produira qu’un seul son (plus fort), et il en sera de même de toute autre huitième note en montant ; par exemple, de la quinzième, comparée à la huitième ; de la vingt-deuxième, comparée à la quinzième, et ainsi de suite à l’infini ; ce ne sont que des degrés du diapason[1]. La cause de ce phénomène singulier est encore inconnue ; et comme on n’a pu jusqu’ici en rendre raison, c’est un point qui mérite d’être approfondi. L’air, qui est le sujet général du son, ne laisse pas, dans ceux mêmes qui ne doivent pas être regardés comme des tons (et qui, par cette raison, sont très inégaux, comme nous l’avons dit plus haut), ne laisse pas, dis-je, d’être susceptible d’un grand nombre de modifications, toutes diffé-
- ↑ Il se trompe : les degrés de l’octave sont les sept intervalles qui la composent ; il veut dire, différons degrés d’un mème ton ; mais en prenant ce mot degré dans le sens physique.