Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/339

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la théorie qui a pour objet le mélange des sons, et dont il sera bientôt question.

162. Si, ayant introduit par l’orifice d’un tambour, le tuyau d’un soufflet, vous soufflez avec force dans son intérieur, et qu’ensuite vous frappiez sur la peau, le son paroîtra moins fort et moins éclatant, mais sans autre altération sensible : la raison de cet affoiblissement du son, est que le vent du soufflet l’empêche de sortir, et qu’en comprimant l’air intérieur, il diminue sa mobilité.

Observations et expériences diverses sur les causes qui peuvent rendre les sons plus forts ou plus foibles, et les porter à des distances plus ou moins grandes.

163. Dans la théorie des sons, autre est la considération de leur force et de leur foiblesse ; autre, celle de leur différence du grave à l’aigu : par exemple, si vous touchez légèrement la grosse corde d’un violon, elle ne laisse pas de rendre un son plus grave que les trois au-