189. Tout corps dur, choquant un autre corps dur, produit un son extérieur qui peut être plus fort ou plus foible, plus clair ou plus sourd, etc. en sorte que, si le choc est foible, il pourra n’en résulter aucun son, mais il n’en résultera jamais un son intérieur ; et c’est ce qui arrive lorsqu’une personne marche si doucement qu’on ne l’entend pas.
190. L’air, comprimé ou non, frappant un corps dur, ne produit jamais un son extérieur : par exemple, si l’on pousse avec force le vent d’un soufflet contre une muraille, il n’en résultera pas un son de cette espèce.
191. On peut produire également des sons extérieurs et des sons intérieurs, soit par l’aspiration, soit par l’expiration : car l’aspiration et l’expiration naturelles ne produisent qu’un son intérieur ; au lieu que, si l’on siffle, soit en poussant, soit en retirant son haleine, on produit un son extérieur.