Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/390

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

grelot d’épervier, dont les trous soient bouchés, et suspendez-le sous un récipient de verre, dont l’orifice soit lutté sur une platine avec de la cire molle, de manière qu’il soit parfaitement clos ; puis agitez fortement ce récipient, afin d’agiter le grelot, et voyez si ce dernier rend encore quelque son, ou si celui qu’il rendoit est seulement affoibli, et jusqu’à quel point il l’est. Mais il faut que le fil auquel on suspend ce grelot soit de métal ; ou que le récipient ait une fort grande capacité, de peur que le grelot, quand on l’agite, ne heurte les parois de ce récipient.

214. On conçoit aisément que, si le son, dans le détour qu’il est obligé de faire, parcourt un arc fort grand, terminé par deux lignes fort droites et fort lon-

    vibration qui se communique à l’air extérieur. Au reste, nous avons été obligés de changer totalement le texte de cet endroit, le principe qu’il pose et l’exemple qu’il allègue, étant diamétralement opposés.