Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/40

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adopter oit rejeter un fait, ce seroit trop entreprendre, et la narration seroit trop ralentie par de telles discussions. D’ailleurs, ces raisons pour ou contre un fait, importent assez peu à notre objet actuel. Car comme nous l’avons observé (dans l’aphorisme 118 de l’ouvrage précédent), la fausseté de ces faits controuvés, à moins qu’ils ne se présentent à chaque pas, et ne fourmillent dans la collection, sera démontrée peu après par la vérité même des axiomes. Cependant s’il s’agit d’un fait de quelque importance, soit par les conséquences qu’on en peut tirer, dans la théorie, soit par les applications qu’on en peut faire, dans la pratique, alors il faut désigner nommément l’auteur qui le rapporte, et cela non pas d’une manière nue et sèche, mais en entrant dans quelques détails à ce sujet par exemple, dire s’il le rapporte sur la foi d’autrui, et se contente de le transcrire et de ce genre sont la plupart de ceux que Pline a compilés) ou s’il l’affirme sciemment, et d’après ses